Coup de cœur : Six of Crows tome 2 : "la cité corrompue" de Leigh Bardugo

 Hey !

Le tome 1 avait été une vraie claque, un coup de cœur intersidéral et une révélation : j’avais donc à la fois hâte et peur de lire le second et dernier tome de Six of Crows. Pourtant, Leigh Bardugo n’a pas faillit à sa tâche et signe ici une duologie parfaite qui se hisse en haut de mes sagas préférées. Je vous présente donc ici mon avis sur le tome 2 de Six of Crows : La cité corrompue.

ATTENTION ! 

Cet article est consacré à un second tome, si vous n’avez pas lu le précédent cet article est susceptible de vous en révéler des éléments. Mais vous pouvez toujours lire ma chronique du premier tome ICI 


Informations : Autrice : Leigh Bardugo

Publié le : 24 Mai 2017

Chez : Milan (page turners)

Au prix de : 18€90

D’une petite épaisseur de : 650 pages

Lu le : 11/05/2020 (et relu en début d’année 2022)

 

Et ça parle de quoi ?

Bien que victorieux en sortant de l’imprenable Palais des Glaces, Kaz et ses compagnons se retrouvent amputés d’Inej, enlevée par Van Eck. Mais Kaz est loin d’avoir dit son dernier mot : on ne trompe pas si facilement Dirty Hands qui a déjà élaboré un plan machiavélique qui leur rendra liberté, fortune et gloire éternelle. Un plan ambitieux qui les fera affronter tout Ketterdam…

 

Mon avis : Je partais avec énormément d’appréhension face à ce second tome. En effet, je craignais qu’il ne soit pas à la hauteur du premier que j’avais vraiment adoré. Fort heureusement ce ne fut pas le cas et il va maintenant falloir que je trouve les mots justes pour vous parler de cet immense coup de cœur.

 

Si vous me parlez de Six of Crows, je suis obligée de penser dans un premier temps aux personnages. Et quel bonheur de les retrouver ! C’était déjà un point que j’avais plus qu’apprécié dans le tome 1 et qui se confirme ici avec un développement toujours plus poussé notamment de leurs histoires personnelles. Par la découverte de certains éléments de leur passé on continue d’apprendre à les connaitre, de se rapprocher d’eux, et donc de les adorer (oui plus qu’il était déjà humainement possible).

C’est l’une des rares sagas auxquelles je suis tant attachée aux personnages : je suis tout bonnement impossible de choisir lequel je préfère. On se reconnaît dans chacun d’eux, ancien ou nouveau (hello le grishaverse !), puisque chacun possède ses propres valeurs, parfois aux antipodes d’un personnage à l’autre et c’est ce qui fait également la richesse de cette duologie. Par cela, certains représentent certes des modèles par bien des aspects mais n’en restent pas moins humains, ce que j’apprécie particulièrement.

 

Ma transition est donc toute trouvée pour vous parler de Ketterdam qui est pour moi un personnage à part entière ! Le cadre qu’offre cette ville et ses rues génère une ambiance toujours aussi unique et sert de décor à toutes ces péripéties : c’est fou comme, en plein milieu du Barrel on ne s’ennuie jamais ! 650 pages que l’on ne voit pas passer tant l’action est riche et prenante. Entre échecs, réussites, et vengeance, on n’a qu’une seule envie, rentrer dans ces ruelles sombres pour filer un coup de main aux crows !

 

Kaz redouble d’ailleurs d’ingéniosité (par le biais bien entendu de la fabuleuse Leigh Badugo) et ses plans sont toujours aussi tordus, prenant, rocambolesques et imprévisibles ! On ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’il le dévoile et d’agrandir les yeux lorsque l’on comprend que l’on ne voyait que la partie immergée de l’iceberg ! Forcément, avec de tels plans, je n’ai rien vu venir et j’ai été surprise tout au long du roman.

 

Tout cela forme un tout qui fait que l’on vit un véritable ascenseur émotionnel, passant du rire à la frustration en passant par l’angoisse, l’adrénaline, l’excitation et la peur… mais sans oublier les larmes. Ayant lu ce livre en lecture commune avec ma meilleure amie, j’avais également ces impressions… Et elle pourra vous affirmer que j’ai été contrainte de fermer le livre tant j’ai pleuré, comme je n’avais jamais pleuré, à un certain passage (je n’en dirai pas plus)…

 

              Forcément, duologie oblige, je redoutais la fin plus que tout (et ce même si on retrouve certains personnages dans King of Scar). Encore une fois, Leigh Bardugo a répondu présente en nous offrant une fin douce malgré le fait qu’elle n’en reste pas moins difficile. Elle est entre autres bien amenée et sonne comme un épilogue vers de nouvelles aventures…

 

En bref ? Un coup de cœur magistral pour une duologie en or qui restera à ce jour la meilleure dans ma vie de lectrice. Impossible pour moi de lui trouver des défauts : tout y est parfait.


Ma note : 10/10 mention coup de de cœur

 

Une petite citation ?

« Ma mère, c’est Ketterdam. Elle m’a enfanté dans le port. Mon père, c’est le profit. Je l’honore tous les jours. Revenez avant la tombée de la nuit ou ne revenez jamais. »

 

« C’est la honte qui remplit mes poches, la honte qui donne du travail au Barrel avec des imbéciles prêts à enfiler des masques pour ceux qu’ils désirent. On peut supporte toute sorte de douleur. C’est la honte qui dévore les hommes.

-          Kaz Brekker. Escroc philosophe. »


Et voilà ! J’espère que ça vous a plus, n’hésitez pas à me dire si vous l'avez lu ou s'il vous tente. Je vous souhaite de chouettes lectures et je vous dis à très bientôt !

Apolline

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Profils livraddict :- Emmanuelle 

- Apolline 

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