J'ai lu : "Les optimistes meurent en premier" de Susin Nielsen
Hello les chouettes bookineurs !
Très court roman à la couverture attirante, je me suis donc penchée sur « Les optimistes meurent en premier » de Susin Nielsen pour son titre intriguant. Malheureusement, je n’ai pas trouvé dans ce livre ce que je cherchais.
Informations :
Auteure : Susin Nielsen
Publié chez : hélium
Au prix de : 14€90
D’une petite épaisseur : de
187 pages
Commencé le : 12/04/2019
Terminé le : 15/04/2019
Et ça parle de quoi ?
« Depuis la tragédie qui a
anéanti sa famille, Pétula, seize ans, a développé de nombreuses phobies ; et
prétend qu'une prudence et une hygiène extrêmes lui permettront de parer à la
moindre Catastrophe. Mais est-ce bien réaliste ?... Au lycée, contrainte et
forcée, elle fait partie d'un atelier d'art-thérapie. Les adolescents "à
problèmes" qui y assistent se supportent tout juste : Jusqu'à ce que
Jacob, "l'homme bionique", fasse son apparition. Appareillé depuis
qu'il a perdu son avant-bras, le jeune homme, grand cinéphile, est aussi
moqueur qu'attentif aux autres. A ses côtés, Pétula se sent enfin revivre. Mais
il se pourrait qu'il cache lui aussi un secret trop lourd à porter... »
Mon avis : Bien que les avis
sur ce roman soient, pour la plupart, plus que positif (17,3 sur livraddict),
j’ai été assez déçue et pense être passée à côté de quelque chose.
En effet, j’ai
trouvé qu’il manquait quelque chose à ce roman, comme s’il n’existait pas
vraiment de fil conducteur au récit et cela ma perturbait de sorte que j’ai eu
du mal à rentrer dans l’histoire pourtant assez simple. Pourtant, une fois
dedans, la lecture est fluide, addicitve, entrainante grâce à la plume fraiche
et humoristique de l’auteure et on se laisse surprendre par quelques éléments
de l’intrigue. Néanmoins, cet humour m’a parfois semblé de trop, comme inapproprié
dans certaines circonstances ce qui a rendu certains pans du récit assez
invraisemblables, trop gros pour être vrai : ça sonnait faux.
A l’inverse,
j’ai été touchée par les personnages qui sont tous assez atypiques et qui
forment, grâce au groupe Artpsy (créé pour les aider à surmonter leurs traumas
et phobies par l’art) une équipe surprenante que j’ai beaucoup aimé suivre.
J’ai également été émue par le passé, par l’histoire de chacun : parfois
on se reconnait dans certains cas, ou nous aimerions les aider à aller mieux
tout simplement.
Parmi eux,
bien entendu, le personnage principal, Pétula, dont j’ai trouvé l’évolution
plutôt intéressante. En effet, aux côtés de Jacob, on la sent s’ouvrir aux
autres, grandir, devenir plus forte que ses peurs. Néanmoins, certaines de ses
réactions m’ont parfois laissé dubitative de sorte que je n’arrivais pas
vraiment à la comprendre. J’ai également beaucoup aimé le personnage de Jacob,
grand cinéphile aux multiples références qui reste pourtant très mystérieux.
Ainsi, si j’ai
trouvé les deux tiers du roman plutôt sympathique, mon intérêt est retombé
comme un soufflé sur la fin et les « révélations ». C’est à partir de
ce moment que je ne comprenais plus Pétula et ses actions, que je ne savais
plus quoi penser de Jacob, bref, j’avais décroché et c’est bien dommage… Pour
finir, j’ai également l’impression, et cela se confirme quelques mois après ma
lecture de ce roman, que ce livre fait partie de ceux qu’on lit assez vite mais
que l’on oublie tout aussi rapidement (vite lu, vite oublié).
En résumé ? Un court roman
sympathique qui ne restera pas dans les annales mais qui m’a tout de même fait
passer un plutôt bon moment si l’on excepte la fin.
Ma note : 7/10
Et voilà ! J’espère que ça vous a plus, n’hésitez pas à me dire si vous l'avez lu ou s'il vous tente. Je vous dis à très bientôt,
Adresse email : chouette.lecture@gmail.com
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- Apolline : http://www.livraddict.com/profil/chouette80
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